Le dimanche 29 novembre 2015, les citoyennes et citoyens landeronnais refusaient le grand projet de fusion de l’Entre-deux-Lacs. Périmètre trop étendu, perte d’identité redoutée, centre de gravité trop fortement déplacé vers le Bas-Lac urbain, et autres questionnements avaient fait pencher la balance vers le non. Six ans plus tard, les réalités politique, économique et environnementale neuchâteloises sont complètement différentes. Plusieurs fusions fructueuses ont abouti dans d’autres régions du canton. La crise du covid a mis en évidence la nécessité de pouvoir compter sur des autorités réactives et compétentes. Enfin, les crues récentes des cours d’eau et du lac de Bienne ont montré que les trop petites communes, seules, sont incapables de faire front.
Une fusion à quatre est donc nécessaire ! Symboliquement, elle est déjà en route : « Depuis 1991, une génération entière d’enfants des quatre villages a partagé les bancs d’école du C2T. Mes camarades de classe étaient corbanetchs, cressiacois, landeronnais et beuquiats » rappelle Jessica Muriset. La confirmer dans les urnes en faisant naître une nouvelle commune de plus de 9000 habitant-e-s est donc une évidence.
Grâce à un tissu socio-économique diversifié, autant industriel qu’agricole et viticole, situé dans un environnement magnifique irrigué par des voies de communication efficaces : le futur ne peut que sourire à la commune fusionnée ! « Les atouts de l’Entre-deux-Lacs sont nombreux et à même de répondre aux défis de demain. Il s’agit de rester inclusif et de préserver l’identité de toutes ses composantes » ajoute Vincent Forster. « Ensemble, cette émulation permettra un développement qu’une grande commune (au lieu de quatre petites) sera mieux en mesure de faire valoir auprès du canton. Par ailleurs, une gestion commune du C2T devient possible. » complète Stéphane Perrenoud.
Entourée par le canton de Berne voisin, la commune fusionnée de Val-de-Ruz, et une aire urbaine neuchâteloise elle aussi sur la voie de la fusion, une nouvelle commune, plus forte que la somme de ses composantes a toute sa raison d’être. Elle représentera un véritable pôle d’attraction résidentielle, industrielle et commerciale dans la région, à mi-chemin entre Bienne et Neuchâtel.
Et à Maxime Auchlin – landeronnais d’origine – de conclure au nom du PVLNE : « Là où ils étaient présents, les Vert’libéraux se sont fortement engagés, et avec succès, pour les fusions : elles sont incontestablement source d’un dynamisme nouveau et permettent de gérer de manière plus efficace les affaires communales, de plus en plus complexes et difficiles à maîtriser pour des exécutifs entièrement de milice. Les défis de demain sont nombreux et ne pourront être affrontés avec succès qu’ensemble : gestion d’un territoire et d’une organisation de la vie sociale vers des horizons plus durables, gestion plus efficiente des finances, de meilleures prestations. Nous en sommes convaincu-e-s ! »
Les initiants invitent toute personne intéressée à contribuer à la récolte de signature à les approcher, soit courriel à l’adresse ne@vertliberaux.ch ou via la page facebook des Vert’libéraux – Le Landeron https://www.facebook.com/Vertlibéraux-Le-Landeron
Pour toute question :
Vert’libéraux - Section du Landeron
Jessica Muriset / Vincent Forster / Stéphane Perrenoud
---
Photos : Emmanuel Gambarini, Arcinfo, RTN, Lucas Vuitel